POUR UNE CULTURE DÉCLOISONNÉE ET PLURIELLE


Existe-t-il une culture d’élite et une culture de masse ? Faut-il voir la culture comme une « niche » réservée aux plus nantis ?

Personnellement, je ne le crois pas…

Avant tout, parce que la culture est plurielle. Elle varie dans ses formes et dans ses représentations. Il n’y a donc pas une culture mais des cultures. Et cette pluralité en fait sa richesse.

Bien sûr, il y a celle qui vise l’excellence et la frôle parfois. Mais qu’elle relève de l’art, de la littérature ou du théâtre, la culture répond au principe de subjectivité. Nul besoin d’un consensus sur ce qui est bien et ce qui est beau, ou consentis comme tels. Et puis, ce qui émeut l’un laissera peut-être de marbre l’autre… La culture se vit !

Chacun a sa manière de l’appréhender, influencée par son histoire personnelle et collective. Car la culture, c’est une rencontre… même s’il y a parfois des rendez-vous manqués.

La culture contribue à nos équilibres ; elle est source d’épanouissement, voire d’émancipation. Et c’est à ce titre qu’elle se doit, pour moi, d’être accessible à tous.

Celle que je défends, c’est celle qui se partage et se transmet. C’est encore celle qui se décline pour que chacun puisse en profiter, à sa manière. C’est donc celle qui rassemble au lieu de cliver.

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